Le numérique et le virtuel au service de la recherche, chez Archéotec

Toute la portion théorique de la recherche est prise en compte par Archéotec afin de mieux tracer les espaces à expertiser sur le terrain. À l'occasion, des survols en avion sont nécessaires pour qu'Archéotec puisse effectuer des vérifications et en apprendre davantage sur les sites étudiés ou à étudier. À ce moment, des photos à l'infrarouge et des photos numériques sont prises. Les photos infrarouges permettent de mieux «lire» les traces qu'ont laissées les aménagements anciens, car les couleurs infrarouges sont tributaires de la température des vestiges et des matières.

Aussi, les cartes anciennes et les œuvres d'art anciennes sont mises à contribution pour positionner le potentiel et pour analyser les résultats des recherches. Sur une aquarelle de 1786, le tracé de la rue McGill à Montréal a été établi à l'emplacement des fortifications construites en 1717 et démolies au cours des premières décennies du dix-neuvième siècle. De plus, l'ordinateur est utilisé pour des restaurations virtuelles consistant à retrouver les couleurs d'origine d'une oeuvre dont les couleurs sont estompées ou de compléter un objet de façon numérique afin qu'il reprenne, autant que possible, son aspect original. Des «nettoyages» peuvent être effectués par la manipulation numérique de la photo. L'assiette du dix-neuvième siècle montrée ici a été complétée et nettoyée numériquement. Archéotec travaille en Système d'Information Géographique SIG. Les logiciels de cartographie sont utiisés pour les reconstitutions 3D, pour les plans polyphasés, pour les plans d'interventions archéologiques, pour illustrer les résultats d'interventions.