Dès les premières décennies du dix-huitième siècle, Montréal remplace la palissade de pieux qui entoure la ville jusque là, par des fortifications de pierres. Ces murs sont dotés de bastions et de portes. Ces dernières, parfois monumentales, percent la muraille de certains flancs. Une porte se trouve à l'extrémité ouest de la rue Notre-Dame, vis-à-vis la rue McGill. Là, étaient à ce moment les beaux jardins des Récollets. Sous la rue McGill, dans le cadre de la réalisation du mandat de Quartier international de Montréal, Archéotec a mis au jour plusieurs fort importantes portions de ces murs: des bastions, de la porte des Récollets, des deux courtines, de l'escarpe et de la contrescarpe.
Certaines parties des fortifications ont été mises au jour sous la chaussée des rues, souvent coincées entre les services publics. Le détail de l'aquarelle de Peachey peinte en 1786, représente les fortificatiions ouest qui se trouvaient en bordure ouest de la rue McGill aujourd'hui. La porte des Récollets est en avant-plan de ce détail.